Mon âge d'or...

Poésie moderne...

J'ai peaufiné mon style à travers les siècles, des siècles d'endurance, de prières, de souffrances, je reviens sur le devant, plus méchant, plus navrant, c'est de la violence verbale, du rap d'intolérant, vétéran dans le système, le dragon mon emblème, Morteüs revient, il n'est plus le même, l'amour est une fable, le rap voici de l'or, je tape plus fort et t'en veux encore, je suis mort à bout de souffle, rap depuis mes burnes, de mes poches sans tunes, de l'injustice qui me frappe, à tous les martyrs, à tous les jailers, jamais ne mourra le rap, mes rimes sont rares, elles sont subtiles, mille carats dans le slip des pucelles, mon rap n'est pas frêle, il est gigantesque, Morteüs au mic, le titanesque

Mon âge d'or, les grands rappeurs sont bien cachés
Morteüs lance quelques rimes à l'échappé
Qui me produira enfin, je rap depuis toujours, quant j'ai soif, quant j'ai faim

Je suis toujours sous pression, ma couleur de peau, sous pression, négro y a de la tension, je n'ai pas choisi d'avoir les cheveux crépu, je fait du rap qui sent le vrai, je fais du rap qui pue, sur mon canapé une pétasse nue, je n'ai pas de sandwich au canapé, mais une bite qui tue, je suis l'ennemi d'état qui espère émergé, les forces de destruction viennent à converger, victime de la micro-robotique, je ne savais plus nager, le réseau est homo, le réseau est piégé, une statut de Morteüs est érigé au Gabon, un homme de stature, un rappeur d'ambition, le gladiateur sous oppression, mate ma sœur et ses soutiens à pressions, ici on a pas toujours les moyens du préservatif, ne me parle pas de port d'arme, je n'ai que mes poings, un point le trait...

Mon âge d'or, les grands rappeurs sont bien cachés
Morteüs lance quelques rimes à l'échappé
Qui me produira enfin, je rap depuis toujours, quant j'ai soif, quant j'ai faim

Morteüs revient plus impérial, faire respecter le black out, sa mission, son saint Graal, dans la misère j'ai du grade, dans la débrouillardise les frangins balade, j'ai une balafre, mais elle est invisible, mon rap est plus précieux que la sainte bible, je n'ai pas le droit à mes droits, je n'ai pas le droit à la baise, mais je tiens la barre, et mon rap brille de mille carat...

Mon âge d'or, les grands rappeurs sont bien cachés
Morteüs lance quelques rimes à l'échappé
Qui me produira enfin, je rap depuis toujours, quant j'ai soif, quant j'ai faim