Rose-croix La fraternité des frères Lohans...

Il existe un christianisme véritable, universel, qui ne peut être comparé au christianisme d'Église officiel et ne présente rien de commun avec lui. Ce dernier n'est qu'une substitution occidentale faisant violence à la vérité, par rapport au Christianisme Universel, et enserrant cette vérité dans un corset de motifs et d'intentions purement terrestres. On observe un état similaire en ce qui concerne le lamaïsme : à partir du bouddhisme universel originel s'est effectuée une déformation orientale de magie naturelle, appelée à tort bouddhisme du Nord,
Il existe en outre au Tibet une autre Fraternité, la Fraternité des Lohans, qui exerce ses activités dans bien d'autres points du monde au nom de l'unité, de la liberté et de l'amour. Cette Fraternité ne
reconnaît qu'une seule hiérarchie : la Hiérarchie du Royaume Primordial qui n'est pas de ce monde. Elle n'a qu'un but : celui de libérer l'humanité de la désillusion et de la déception qui la retiennent liée à ce monde, dans la peine et la souffrance, et de la reconduire vers le Royaume Primordial. Là où ce groupe apparaissait et continue d'apparaître, dans la partie orientale du Tibet, il a été entouré et voilé d'un grand nombre de légendes, de mythes et de fables. Un siècle environ avant l'ère chrétienne, une centaine de Lohans se sont regroupés quelque part en Chine. Ils ont fui leur patrie d'origine, l'Inde, à cause des terribles persécutions auxquelles ils étaient exposés.
On appelle les Lohans « Ceux-à-la-Voix-Douce », en vertu de leur
aptitude à chanter et à réciter des mantrams d'une manière correcte, magique et efficace. Les mantrams chantés par les Lohans rayonnaient à travers les sphères comme de doux cantiques, comme une manifestation de puissance divine glorieuse, comme une réponse d'amour à leurs ennemis sanguinaires, pour le bonheur de tous ceux qui cherchaient le chemin du retour vers le Royaume Originel. Le lamaïsme s'est emparé de cette magie des Lohans pour la métamorphoser en une dérisoire imitation, sous forme de magie naturelle, afin d'enchaîner le monde et l'humanité.
Extrait de
Lumières sur le Tibet, Jan van Rijckenborgh

Morteüs