Ton chemin de croix

La philosophie chrétienne peut-être libératrice, car il y a ici des perles philosophiques et ésotériques pour devenir un ange, soit un porteur de lumière. L'aspirant doit passer par le brisement, être brisé c'est devenir plus fin, c'est devenir plus complexe. On parle ici de choses que l'on fait contre sa volonté, mais cependant pas d'une personne littéralement sodomisé en sa volonté. Il faut passer par le brisement, par le sacrifice pour recevoir tellement plus en retour. Mais alors comment passer la porte, comment se sacrifié, comment rendre plus agréables à mon palais les framboises et les fraises, faire aider à traverser une route quand cela vous coûte, quand cela vous semble impossible, donner de l'argent ou des fringues et même pourquoi pas sa plus belle fringue, celle à laquelle on tenait le plus, pour renaître en la passion. Le brisement ce n'est pas tout donner, c'est donner avec parcimonie, penser à soi, l'aspirant ne doit pas devenir un jouet, une loque humaine. Il y a aussi le contentement, l'aspirant doit porter des lois d'équilibre en son cœur, désirer ardemment le bon fonctionnement de la société et ce pour le bien-être de tous premièrement, mais aussi mathématiquement pour son propre bien-être. L'aspirant un rouage dans le mécanisme qu'est la société, il est ridicule de tout vouloir de tout désirer quand on appartient à la société, il y a un gain au partage et à la communication, partager c'est se contenter, c'est vivre de lumière. Ce qui nous intéresse dans le chemin de croix, ce n'est pas tout le dogme chrétien, mais ce qu'on peut en tirer pour produire de la lumière, car il est clair que Morteüs a un pied dans le péché. Et des vertus telles que la compassion, le contentement, la miséricorde, la bonté, le partage et même le sacrifice sont des choses utiles pour vivre en société...

Morteüs